10 films sur la psychologie des profondeurs : En immersion dans notre psyché

Ces films présentent chacun un aspect de la psychologie des profondeurs qui peut nous toucher dans nos vécus individuels.

Psychose (1960)

de Alfred Hitchcock avec Anthony Perkins et Janet Leigh

A travers le destin d'une jeune femme en fuite, la rencontre avec l'étrange propriétaire d'un motel qui va devenir son meurtrier.

C'est surtout l'occasion pour Hitchcock de dépeindre le thème du trouble dissociatif de l'identité.

Pas de printemps pour Marnie (1964)

de Alfred Hitchcock avec Tippi Hedren et Sean Connery.

Une jeune femme qui vient d'épouser son mari révèle un comportement étrange. Elle est terrorisée par les orages, les hommes et la couleur rouge. Celui-ci mène l'enquête pour comprendre l'origine du traumatisme… La névrose décortiquée par le maître du suspense...

Au nom de tous les miens (1983)

de Robert Enrico avec Michael York, Jacques Penot, Brigitte Fossey.

L'histoire d'un homme, Martin Gray, ayant subi la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale, puis sa deuxième partie de vie tout autant dramatique.

La mise en scène du principe de résilience qui va lui permettre de rester en vie et de trouver les ressources pour se reconstruire.

Un monde parfait (1993)

De Clint Eastwood avec Kevin Costner, Clint Eastwood, Laura Dern.

Le récit d'un voleur récidiviste qui enlève un enfant lors d'une cavale éperdue.

Une relation filiale se noue entre eux... Le principe du syndrome de Stockholm se met en place.

La boîte noire (2005)

De Richard Berry avec José Garcia et Marion Cotillard

Le récit d'un homme qui se débat avec un problème inconscient dont il a du mal à cerner l'origine.

Il souffre d'une culpabilité importante mais sans motif avéré.

José Garcia dans une grande prestation...

Un secret (2007)

De Claude Miller avec Cécile de France, Patrick Bruel, Ludivine Sagnier.

L'histoire d'une famille dont le fils a un comportement étrange et maladif.

L'exploration d'un lourd passé caché et le thème des secrets de famille.

We need to talk about kevin (2011)

de Lynne Ramsay avec Tilda Swinton.

Le destin d'un garçon américain qui va devenir un serial killer. Les rapports très compliqués avec sa mère, sa famille et la société en général.

Une réflexion sur le thème du mal : Préexiste-t-il au moment de la naissance ou se développe-t-il suite à un trauma ?

Dérangeant mais essentiel...

Gone Girl (2014)

de David Fincher avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris.

Une femme mariée disparaît du jour au lendemain du domicile conjugal. Les indices sur la culpabilité de son mari sont nombreux et celui-ci est mis en accusation.

Pourtant, il n'en est rien : La mythomanie de cette femme est à l'œuvre et son besoin compulsif de porter des masques lui fait s'abuser elle-même.

Snow therapy (2015)

de Ruben Östlund avec Johannes Kuhnke, Lisa Loven Kongsli, Clara Wettergren.

Les errements comportementaux d'une famille en vacances aux sports d'hivers.

L'évocation feutrée du triangle "psychanalytique" : Le Ça (l'inconscient, les instincts), le Moi (le conscient) et le Surmoi (la morale apprise, l'idéal du moi).

La puissance des instincts plus forte que tout ? Le conscient dévasté face à cette irruption intempestive.

The square (2017)

de Ruben Östlund avec Claes Bang, Elisabeth Moss.

Le récit décalé d'un directeur de musée qui tente d'impulser de la compassion dans l'art moderne mais dont les illusions vont se fracasser sur la moderne réalité.

Une utilisation habile du triangle dramatique "Victime - bourreau - sauveur" qui va hanter chaque scène du film de façon presque subliminale.

Beaucoup de subtilité et d'efficacité pour cette palme d'or.


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